Démarrage poussif pour les premiers bons d’Etat de l’année

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Succès mitigé pour le premier jour d’émission des “bons d’Etat 2012”. Les taux, cependant, sont en baisse. Une bonne nouvelle pour le budget, car cette baisse implique des coûts de refinancement de la dette moins élevés.

Le premier jour de souscription de la première émission des bons d’Etat a permis de récolter 7,983 millions d’euros. A titre de comparaison, un montant de 191 millions d’euros avait été atteint lors du premier jour de l’émission à succès de la fin de 2011.

Le résultat de ce premier jour de souscription reste toutefois comparable aux résultats des précédentes émissions de bons d’Etat assorties de taux semblables, souligne-t-on auprès de l’Agence de la dette.

L’Etat récolte 3,3 millions via les bons à 5 ans et 4,7 millions via les bons à 8 ans

Après un jour, le bon d’Etat à 5 ans, avec un coupon de 2,35 %, a permis de récolter 3,31 millions d’euros, tandis que le bon d’Etat à 8 ans, assorti d’un taux de 3,10 %, affiche 4,673 millions d’euros. Fin 2011, le coupon du bon d’Etat à 5 ans proposait un coupon de 4 %.

Trois lignes d’obligations linéaires (OLO) seront par ailleurs adjugées ce lundi 27 février. Sur l’ensemble de 2012, l’Agence de la dette prévoit de lever 26 milliards d’euros via l’émission d’OLO. Quelque 5,32 milliards d’euros ont déjà été récoltés cette année via cet instrument de refinancement de la dette.

Bonne nouvelle pour Di Rupo Ier : “Depuis le début de décembre, les taux ont diminué de plus de 30 % en valeur relative”

Contrairement à la dernière émission de 2011, qui s’était soldée sur un record de plus de 5,7 milliards d’euros, l’émission actuellement en cours, et dont la période de souscription court jusqu’au 2 mars inclus, offre des taux moins élevés, en raison de la détente des taux belges sur les marchés obligataires.

“Depuis le début de décembre, les taux ont diminué de plus de 30 % en valeur relative”, souligne Jean Deboutte (Agence de la dette). Cette baisse des taux belges est une bonne nouvelle pour le budget car elle implique des coûts de refinancement de la dette moins élevés. Depuis le 1er janvier 2012, les opérations réalisées par l’Agence de la dette l’ont été à des taux inférieurs de ce qui avait été budgété, souligne encore Jean Deboutte.

Trends.be, avec Belga

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