“Chaque réforme, chaque changement, signifie pour les syndicats une atteinte aux acquis du passé”

Paul Kumpen © Belga

Le nouveau président de l’organisation flamande de représentation des employeurs Voka, Paul Kumpen, s’en est pris dans son discours de Nouvel An, lundi soir, aux syndicats.

“Les syndicats n’osent pas décider. Les syndicats sont divisés. Ce n’est pas un gouvernement de chamailleries, mais bien un syndicalisme de chamailleries”, a estimé Paul Kumpen, en faisant référence notamment au secteur ferroviaire.

L’organisation a déploré la difficulté de mettre en place toute réforme. “Chaque réforme, chaque changement, chaque adaptation, aussi minime ou rationnelle qu’elle soit, signifie pour eux une atteinte aux acquis du passé”, a fustigé Paul Kumpen en parlant des syndicats.

En évoquant les tensions sociales permanentes de l’année dernière, il a également pris l’exemple du rail et des actions annoncées par les organisations syndicales, qui sont apparues de plus en plus divisées au fil des jours. “Un vaudeville”, juge-t-il.

Il a finalement appelé les représentants syndicaux à un comportement responsable par rapport au droit de grève, les appelant à “revoir ensemble le droit de grève et conclure des accords sociaux”.

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