Budget: inquiétude des organisations patronales sur l’impact de certaines mesures

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Plusieurs organisations patronales ont réagi mardi midi à l’annonce d’un accord budgétaire. Si elles précisent qu’une analyse approfondie doit encore être faite, elles se posent déjà “de sérieuses questions quant à l’impact d’un certain nombre de mesures qui pourraient freiner la relance”, indiquent-elle dans un communiqué.

Plusieurs organisations patronales ont réagi mardi midi à l’annonce d’un accord budgétaire. Si elles précisent qu’une analyse approfondie doit encore être faite, elles se posent déjà “de sérieuses questions quant à l’impact d’un certain nombre de mesures qui pourraient freiner la relance”, indiquent-elle dans un communiqué. Les organisations d’employeurs (BECi, BB, FWA, Unisoc, Unizo, UWE, FEB et Voka) ont réagi mardi midi dans un communiqué commun à l’annonce d’un accord budgétaire. L’Union des Classes Moyennes (UCM), pour sa part, n’est pas signataire de ce communiqué commun et s’en distancie, a-t-elle indiqué.

Ces organisations patronales estiment que la trajectoire visant à ramener le déficit budgétaire à 2,15 pc du PIB en 2013 est un point important, dont “la crédibilité internationale” de la Belgique dépend.
Si elles déclarent ne pas disposer encore d’une vue complète sur les mesures et conséquences de cet accord budgétaire, les organisations patronales, à l’heure actuelle, se posent “de sérieuses questions quant à l’impact d’un certain nombre de mesures qui pourraient freiner la relance”, citant la “énième adaptation” du système des intérêts notionnels, “qui affectera une fois de plus la confiance des investisseurs”.

En ce qui concerne la diminution du handicap salarial belge, prévue d’ici six ans dans l’accord budgétaire, elle arrive “trop tard” selon ces organisations patronales, même si elles reconnaissent qu’une série de premiers pas sont faits à l’égard de ce handicap, comme “l’adaptation du système d’indexation, un blocage réel des salaires et une diminution des charges”.

Les organisations d’employeurs disent toutefois craindre que les mesures proposées “soient insuffisantes si les prévisions de croissance économique sur lesquelles se fondent ces propositions ne se réalisent pas” et ajoutent que les décisions prises en matière de flexibilité du travail manquent encore de clarté.

Les employeurs ajoutent vouloir se mettre rapidement d’accord avec le gouvernement sur la manière dont sera réglé le dossier ouvriers/employés, une “épée de Damoclès” qui, selon eux, “risque d’imposer aux entreprises d’importants surcoûts, susceptibles d’annuler les mesures annoncées en matière de modération salariale”.

Trends.be, avec Belga

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