ArcelorMittal: L’économie relève des Régions rappelle Di Rupo

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Si le Premier ministre Elio Di Rupo n’a pas reçu Lakshmi Mittal, au contraire du président français François Hollande, c’est en raison des lois de réformes institutionnelles en Belgique qui confient les matières économiques aux Régions, a-t-il expliqué vendredi.

Hollande a reçu jeudi à l’Elysée le patron d’ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, après l’annonce par le groupe sidérurgique de sa décision de fermer les hauts fourneaux à Florange, en Lorraine.

Ces dix derniers jours, et avant la rencontre qui a eu lieu lundi entre la direction européenne du géant de l’acier et le gouvernement wallon, des appels se sont néanmoins fait entendre tant dans l’opposition régionale que chez les syndicats pour réclamer un investissement plus grand du gouvernement fédéral.

“Je suis en contact permanent avec la Région wallonne. Jour après jour, je suis la situation mais, chez nous, la dimension économique relève des Régions. Le gouvernement wallon travaille et nous sommes en appui”, a expliqué M. Di Rupo, lors d’une conférence de presse qui a suivi le conseil des ministres.

Et d’ajouter: “nous avons des lois très importantes de réformes institutionnelles et nous sommes tenus de les respecter”.

Selon lui, dans de telles circonstances, il vaut mieux éviter de se disperser.

“Nous ne voulons pas créer une situation de cacophonie où il y aurait une multitude d’interlocuteurs”, a-t-il souligné.

En avril 2006, le Premier ministre Guy Verhofstadt avait pourtant rencontré M. Mittal, en compagnie des ministres-présidents flamand et wallon… Yves Leterme et Elio Di Rupo, à l’époque où le magnat de l’acier avait lancé son OPA sur Arcelor. Et en février 2003, le même Verhofstadt avait reçu les dirigeants d’Arcelor après que ceux-ci eurent condamné une première fois le chaud à Liège.

Trends.be, avec Belga

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