Accise sur l’uranium: Pas d’impôt caché, prévient Magnette

© Belga

“Toute piste est valable pour autant qu’elle soit fondée (…) mais on ne fait pas des taxes comme ça parce qu’on se réveille le matin en se disant qu’il y a un trou dans le budget”, a commenté le ministre socialiste.

Afin de conférer une base objective au débat, la Banque nationale, qui détient les comptes de l’ensemble des entreprises, a été sollicitée pour “dire ce qui est faisable”.

Il faut aussi s’assurer que cette éventuelle accise ne soit pas répercutée sur le consommateur, a ajouté M. Magnette, sans quoi il s’agirait d’un “impôt caché”.

Le gouvernement a entériné mardi en comité restreint le consensus européen de tests de résistance sur les centrales nucléaires, dont les résultats ne sont pas attendus avant “au moins un an”, entraînant un moratoire avant l’ouverture du débat sur la prolongation des centrales belges, selon Paul Magnette.

Les tests sur les centrales nucléaires belges prennent déjà en compte le risque de tremblement de terre, d’accident d’avion, etc., mais il manquait deux choses, a-t-il précisé: la prise en compte de catastrophes naturelles majeures imprévues, “malheureusement de plus en plus fréquentes”, et un test européen important pour la Belgique vu la proximité frontalière des centrales françaises ou hollandaises.

Trends.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content