Un an de salaire après une démission, c’est possible…

© Reuters

… En Suisse. L’ex-patron de la banque centrale suisse, éclaboussé par un scandale financier, recevra son salaire pendant 12 mois encore. Voici pourquoi.

Le président démissionnaire de la Banque nationale suisse, Philipp Hildebrand, éclaboussé par des révélations concernant des transactions financières effectuées par son épouse, recevra son salaire pendant 12 mois encore, a rapporté jeudi la presse suisse.

“Les règles contractuelles de la BNS prévoient le paiement d’un an de salaire pour Philipp Hildebrand”, s’étonne ainsi le journal Le Matin. “En 2010, il a reçu une rémunération totale de 861.900 francs (710.000 euros au cours actuel)”, précise le quotidien Le Temps.

Après deux semaines de tensions autour d’un achat de devises d’un demi-million de dollars effectué par sa femme et d’accusations dans la presse, Philipp Hildebrand a annoncé le 9 janvier sa démission “avec effet immédiat”.

Six mois de salaire pour résiliation de contrat, six mois pour l’interdiction de travailler pour une autre banque

Les six premiers mois de salaires encore versés correspondent au délai de résiliation du contrat de travail, même si Philipp Hildebrand a été libéré de ses fonctions avec effet immédiat, ajoutent cependant les médias.

Les six mois suivants dédommagent l’interdiction, qui lui a été imposée par la BNS, de travailler pour une autre banque. Cette interdiction s’allonge même à 12 mois pour les grandes banques suisses. Les membres de la direction générale qui quittent la BNS peuvent toutefois immédiatement exercer une activité pour une autre entreprise, à condition que le Conseil de banque donne son accord.

Si Philipp Hildebrand devait à l’avenir exercer une activité autorisée par le Conseil de banque, le montant correspondant à sa rémunération serait alors retiré de la somme versée par la BNS, selon l’agence ATS.

Trends.be, avec Belga

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