Carlos Ghosn a touché 890 millions de yens en tant que patron de Nissan en 2009, devant l’Américain Howard Stringer (Sony). Soit 8 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 1,24 million d’euros perçus chez Renault.
Carlos Ghosn, PDG du constructeur automobile nippon Nissan, a déclaré avoir touché 890 millions de yens (8 millions d’euros au taux de change actuel) pour l’année 2009-2010, ce qui fait de lui l’un des patrons les mieux payés du Japon. Le Français a fait cette annonce lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe japonais, tenue mercredi à Yokohama.
Au nom de nouvelles règles édictées par les autorités boursières nippones, les entreprises cotées doivent publier la rémunération de leurs dirigeants gagnant plus de 100 millions de yens par an. Intervenant au début de l’assemblée générale, Carlos Ghosn a précisé lui-même ses émoluments pour l’année budgétaire d’avril 2009 à mars 2010.
Parmi les dirigeants des sociétés cotées dont la rémunération est connue, le Français est le mieux payé du Japon, devant son homologue de Sony, l’Américain Howard Stringer, qui a perçu au total 816,5 millions de yens (7,4 millions d’euros). La paie du patron de Renault n’inclut pas la rémunération de 1,24 million d’euros qu’il a touchée en 2009 en tant que PDG du constructeur automobile hexagonal, premier actionnaire de Nissan avec 45,7 % des titres.
Les dirigeants japonais gagnent en général nettement moins que leurs homologues européens et américains, particulièrement par temps économique difficile où les patrons nippons sont tenus de donner l’exemple. Nombre d’entre eux ont réduit, voire carrément renoncé à leurs salaires pendant la récession de 2008.
Trends.be, avec Belga
