60 talents qui feront la Belgique de demain

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Quel est le point commun entre Dominique Leroy, Vincent Kompany et Stromae ? Ils sont tous belges et ils sont tous “formidables”, comme dirait la coqueluche des festivals de cet été. Ou plutôt admirables. Car c’est bien le fil rouge qui a guidé notre recherche de 60 personnalités hors du commun : qu’elles suscitent l’admiration.

De par leurs performances, leur niveau de responsabilité, leurs idées, leurs compétences, et/ou leurs connaissances, ces 60 Belges auront à n’en pas douter une influence sur le paysage économique au sens large de notre petit pays dans les années à venir.

Bien sûr, en nous limitant à 60 profils — 30 francophones, 30 néerlandophones — il était impossible d’être exhaustif. L’intérêt de cette compilation est surtout de ratisser large : CEO, sportifs, chercheurs, designers, auteurs, etc. L’influence et l’esprit d’entreprise ne sont pas l’apanage des seuls businessmen, c’est pourquoi nous avons volontairement intégré à cette liste des professionnels de tous bords.

Quelques-uns de ces visages vous seront probablement familiers, d’autres non. Puissent ces quelques pages vous convaincre à tout le moins que la Belgique recèle de hauts potentiels et des experts dans des domaines essentiels pour notre avenir socioéconomique, et vous donner envie de les connaître davantage.

Camille Van Vyve

Vincent Kompany, 28 ans, Capitaine des Diables Rouges

De toutes les personnalités, Vincent Kompany est sans doute celui qui incarne le mieux le concept de “Belgique de demain” : une Belgique multiculturelle, qui assume sereinement ses spécificités tant au nord qu’au sud du pays, mais qui peut aussi se retrouver unie comme un seul homme lorsqu’il s’agit de défendre des valeurs ou des objectifs communs. A 28 ans, le capitaine des Diables Rouges est forcément partisan d’une Belgique soudée, sans verser toutefois dans le patriotisme béat. Certes, il peut arriver au footballeur de tacler la N-VA à l’issue d’une victoire de l’équipe nationale — souvenez-vous de son tweet “La Belgique appartient à tout le monde, mais ce soir, elle est surtout à nous” qui se moquait ouvertement de Bart De Wever en octobre 2012 — mais à part cet écart, l’homme se garde bien d’aller plus loin dans le débat politique.

F.B.

Dominique Leroy, 49 ans, CEO de Belgacom

Les opérateurs télécoms traversent une période complexe. Malgré des usages mobiles en pleine explosion, leurs revenus et leur rentabilité chutent. Pourtant, la CEO de Belgacom est persuadée qu’elle peut inverser la tendance. Son opération “retour à la croissance en 2016” est lancée. Des réductions de coûts sont programmées. Et de nouveaux business seront explorés. Sous peine de devenir de simples “tuyaux” via lesquels passent les communications et les données, les opérateurs sont en effet contraints de se réinventer.

A ce moment charnière de leur existence, certains opérateurs, comme Telenet en Flandre, choisissent de se tourner vers le contenu, en investissant dans des chaînes de télévision et des sociétés de production. Dominique Leroy n’est pas convaincue par ce modèle. “La création de contenu, ce n’est pas mon métier”, confiait-elle récemment à Trends-Tendances. Pour renouer avec la croissance, la CEO de Belgacom veut investir de nouveaux champs. La cyber-sécurité, le machine-to-machine (objets connectés via une carte SIM) et le big data sont des pistes parmi d’autres.

G.Q.

Stromae, 29 ans, artiste et businessman

Le succès de son tube “Alors on danse” avait fait de Stromae un typhon belge sur la planète musique. Une étoile (filante) qui avait su faire parler de lui un peu partout sur la terre et attirer les plus grandes vedettes du moment telles que le chanteur des Black Eyed Peas qui l’avait invité pour une série de performances bien en vue. La sortie de son album Racine Carrée à la rentrée 2013 et l’énorme carton planétaire qui a suivi ont confirmé la place du Bruxellois sur la scène mondiale.

Construit sur base d’un subtil dosage musical destiné à séduire un public large et varié et lancé grâce à une série de buzz savamment orchestrés, ce disque montre toute l’étendue du phénomène Stromae. Car Paul Van Haver est loin de n’être qu’un musicien. C’est un “maestro” du marketing et de la stratégie. Ses interviews ne sont accordées que si elles entrent dans un plan médias bien défini, ses apparitions également. Son équipe veille au grain et contrôle toutes les facettes du business de la PME Stromae (dénommée officiellement Mosaert).

C.C.

Retrouvez l’intégralité de ces portraits dans le magazine Trends-Tendances de cette semaine.

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