Vanessa et Olivia, autrement

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Hasard du calendrier, voilà deux Françaises aux carrières relativement atypiques de passage sur deux scènes bruxelloises à deux jours d’intervalle. La cadette, Olivia Ruiz (photo), est pour rappel la demi-finaliste en 2001 du télécrochet Star Academy et sans doute celle qui a mené depuis la carrière la moins formatée de tous ses concurrents. Elle a notamment coécrit en 2016 Volver, tragédie musicale qui traite du thème de l’identité et des migrations. Une oeuvre guère éloignée, question esprit, de ce qu’elle présente ce 30 septembre au WHalll de Woluwe-Saint-Pierre. Soit Bouches cousues, spectacle qui tient autant du concert que du voyage poétique et intime dans lequel cette fille issue d’une famille antifranquiste “cherche à reconnecter les fils arrachés par l’histoire de l’exil”. La veille, au Centre culturel d’Uccle, c’est une autre chanteuse française qui s’essaie à autre chose que la musique. On ne présente plus vraiment la quasi-quinqua Vanessa Paradis, lolita triomphante de Joe le taxi en 1987 mais qui, deux ans plus tard, via le film Noce blanche, démontra qu’elle avait bien autant de talent que de goût pour le risque assumé. Un patrimoine qu’elle défend ici aux côtés de l’excellent Eric Elmosnino dans la pièce Maman, virée nocturne signée de son mari, l’écrivain réalisateur Samuel Benchetrit.

www.whalll.be et www.ccu.be

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