Une sportive sculpturale et savoureuse

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Offrir une garantie de sept ans, c’est bien mais, pour se distinguer, le plus sûr est encore de bousculer les valeurs établies. Avec la nouvelle Stinger, Kia se lance aux basques de la BMW Série 4 GranCoupé et de l’Audi A5 Sportback. Cette longue (4,83m) et basse (1,40m) berline à propulsion ou à quatre roues motrices se donne des allures de coupé quatre portes caractérisé par un long capot et un profil initié par la Mercedes CLS. Même si la présence des prolongements de feux arrière dans les ailes fait débat, la Stinger a tout de même une gueule qui ne passe pas inaperçue.

L’ambiance intérieure rappelle les premiums allemands. Aluminium et plastiques de qualité, cuir nappa, surpiqûres, commandes agréables, assemblages ne souffrant d’aucun reproche, Kia a rendu une belle copie. Le grand empattement procure beaucoup d’espace aux genoux à l’arrière et le plafond creusé en coupole autorise les grands gabarits. En revanche, l’accès à bord est un peu plus compliqué.

Nous avons testé la version 2,2 CRDI dont le bruit du moteur 4 cylindres turbo est bien étouffé par l’excellente insonorisation de la Stinger. Ce bloc montre un réel entrain, bien servi par une boîte auto maison à huit rapports qui répond immédiatement aux sollicitations en conduite sportive. Poussée dans ses derniers retranchements, la grande berline coréenne n’a rien à envier aux meilleures allemandes. Elle enchaîne les virages serrés avec un aplomb saisissant. Dépourvue de suspensions pilotées (en option), elle peut compter sur un combiné ressort/amortisseur parfaitement calibré qui encaisse les chocs aussi bien qu’il maintient la caisse. La Stinger garde son cap et permet d’apprécier la précision extrême de sa direction. De quoi titiller sérieusement les rivales premiums.

CHRISTOPHE

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