Une seconde chance

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Oubliez le précédent Koleos qui a souffert d’un style quelconque et d’un déficit d’image ! Cette deuxième mouture n’en reprend que le nom et le dépasse de 15 cm à 4,67 m. Son allure est plaisante, puissante, athlétique. Le nouveau Koleos s’inspire de la Talisman pour la calandre et les feux diurnes en crochet mais s’en distingue par des baguettes chromées courant depuis les projecteurs LED le long des ailes jusqu’aux portes avant.

Contrairement au Nissan X-Trail avec lequel il partage sa plateforme, le Koleos ne propose pas de version sept places. Il ne fallait pas faire de l’ombre à l’Espace ni même au Scénic. Il dispose, en revanche, d’une habitabilité et d’un coffre généreux dont le volume peut passer de 624 à 1.690 litres en rabattant la banquette.

A bord, on découvre un habitacle cossu et chaleureux. Le grand écran multimédia vertical de 8,7 pouces logé au centre de la planche de bord embarque le conducteur dans un voyage vers la modernité tandis que les deux barres de maintien contribuent à l’effet cockpit des places avant.

Avec le moteur dCi de 130 ch, notre Koleos d’essai (1.540 kg) n’est pas exactement un foudre de guerre mais il parvient à faire bonne figure. La boîte manuelle se montre agréable à manier et c’est heureux car il faut s’en servir fréquemment pour relancer ce SUV. Le châssis est bien né avec des suspensions qui affrontent sans trembler les inégalités de la route et ne ploient pas lors des changements d’appui. Le Koleos préfère une conduite fluide et apaisée qui sied à sa vocation de véhicule familial. Il fait aussi la part belle au confort et au silence de fonctionnement. Faute de demande, il n’y aura pas de version essence. Renault répond avec pragmatisme à la lecture du marché.

Christophe

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