Une romance anglaise

Miles Hyman et Jean-Luc Fromental, Une romance Anglaise, Dupuis, 104 pages, 23 euros. © pg

Dans l’Angleterre du début des années 1960, avant les Beatles et le Swinging London, éclate un énorme scandale politico-sexuel: l’affaire Profumo, du nom du ministre de la Guerre dans le gouvernement de l’époque, un homme dont la maîtresse était également celle d’un espion russe. Une relation qui, en pleine guerre froide, n’était pas du meilleur effet. Cet épisode a fait l’objet de nombreux ouvrages, de séries et de films dont le célèbre Scandal de Michael Caton-Jones en 1989 qui se concentrait sur Christine Keeler, celle par qui l’affaire éclata. Dans Une romance anglaise, le scénariste Jean-Luc Fromental choisit de revenir sur cette histoire par le prisme d’un personnage moins exposé, l’homme qui mit en contact Christine Keeler avec l’espion russe et le ministre. Stephen Ward, sorte d’entremetteur mondain qui exerçait le métier d’ostéopathe et dont les portraits étaient appréciés par le beau monde, est ici le narrateur d’une affaire dont il fut la victime collatérale et qui marqua la fin d’une époque, celle de l’Angleterre de papa.

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