Une progression imperturbable

A en juger d’après les évolutions de prix, le marché immobilier belge n’a pas souffert du coronavirus. Les prix bonifient dans tous les segments et toutes les Régions.

Après une hausse de 4% l’an dernier, le prix médian des maisons franchit le cap symbolique des 250.000 euros. Sur le marché des appartements, la Fédération royale du notariat belge enregistre une augmentation encore plus marquée de 9%, ce qui porte le prix médian des appartements à 217.000 euros en Belgique.

La Région de Bruxelles-Capitale détient la palme de la plus forte majoration. Les maisons bruxelloises se sont valorisées de 7% l’an dernier, soit un prix médian de 440.000 euros. Sur le marché bruxellois des appartements, le rebond de 9% pousse le prix médian à 242.500 euros. En Flandre, les hausses de prix se sont limitées à 5% sur le marché des maisons (prix médian: 280.000 euros) et 7% sur celui des appartements (prix médian: 220.000 euros). Les pourcentages de progression en Wallonie sont du même ordre de grandeur: + 5% sur le marché des maisons (prix médian: 181.000 euros) et + 6% sur celui des appartements (prix médian: 175.000 euros).

Long crescendo

Sur le marché belge des maisons, les prix suivent une courbe ascendante depuis plusieurs années. En 10 ans, le prix médian des maisons belges est passé de 175.000 à 250.000 euros. Notre carte immobilière a été affinée compte tenu de cette nouvelle réalité: la catégorie de prix supérieure commence non plus à 300.000 mais 350.000 euros. Désormais, le prix médian des maisons dépasse les 300.000 euros dans toutes les communes bruxelloises, et même les 400.000 euros pour plus de la moitié d’entre elles. Dénicher une maison pour moins de 200.000 euros devient illusoire dans la banlieue de Bruxelles et très difficile en Flandre.

Dans la de province de Flandre-Orientale, le prix des maisons a littéralement explosé ces 10 dernières années: + 55% à 275.000 euros. Le Hainaut note quant à lui l’évolution la plus faible au cours de la précédente décennie. Le prix médian n’a grossi que de 30% à 150.000 euros. C’est aussi la province la moins onéreuse du royaume.

Terrain à bâtir: augmentations modestes

L’évolution du prix des terrains accuse un net retard par rapport à celle des maisons et des appartements. L’an dernier, le prix médian des parcelles n’a pris que 2% (167 euros/m2). L’augmentation de prix ne dépasse pas 11% en 10 ans.

Sur le marché du terrain à bâtir, les disparités interprovinciales sont aussi nettement plus marquées que dans les autres segments immobiliers. En Flandre-Occidentale, la province la plus chère en termes de terrains à bâtir du fait des prix élevés pratiqués au littoral, le prix médian s’élève à 262 euros/m2. Au Luxembourg, les parcelles se négocient autour de 49 euros/m2.

Une progression imperturbable
Une progression imperturbable

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content