Une patinoire féminine
Pas moins de quatre propositions sont au programme de La Patinoire royale jusque fin octobre. La vaste galerie de Valérie Bach présente, dans l’espace de la grande nef, les Danses géométriques d’Alice Anderson (1972), artiste franco-britannique vidéaste et plasticienne. L’impressionnante fresque colorée installée ici est sa façon de questionner les rapports entre les cultures ancestrales et ce qu’elle nomme le “transhumanisme contemporain”. La Vérité tellurique, au premier étage du lieu, renoue avec le travail de la céramiste japonaise Yoshimi Futamura dont les oeuvres défient le cap de la modernité et posent une forme d'”esthétique du pourrissement”. Spectaculaire et intrigant comme un fruit trop mûr. La verrière accueille donc la troisième expo, I will sleep when I’m dead, celle de Jeanne Susplugas, dont les fresques convoquent des arabesques et des sensations poétiques dans des tonalités volontiers pastel. Ce qui n’empêche pas des détails, comme ces médicaments et ces masques jouant les agents perturbateurs dans un paysage a priori serein. Last but not least, l’espace à côté de l’entrée principale offre un écrin à Flow, dessins de la Portugaise Joana Vasconcelos, aux pulsions lumineuses, éclatées de couleurs.
Jusqu’au 30 octobre, accès libre. www.prvbgallery.com
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