Une belle impression, de bons arguments

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Premier fruit du partenariat avec PSA, bien avant le rachat d’Opel par Peugeot, le Crossland X vient enrichir la gamme SUV aux allures de crossover urbain. Une chose est sûre, malgré une base technique française, on l’identifiera au premier coup d’oeil comme un membre de la famille Opel. La face avant rappelle le Mokka X, les flancs l’Insignia, les montants de custode l’Adam. Les protections de caisse se chargent, elles, de donner à l’ensemble un parfum d’aventure.

Remplaçant du Meriva, le Crossland X se veut urbain avec ses 4,21 m de long mais son habitabilité au-dessus de la moyenne en fait également un bon compagnon pour les familles. L’espace aux jambes est correct et la garde au toit généreuse. En plus de se rabattre à plat, la banquette arrière peut coulisser sur 15 cm. De quoi dégager de l’espace supplémentaire pour les passagers arrière ou grappiller 110 l de volume de chargement, faisant ainsi passer la contenance du coffre de 410 à 520 l. La meilleure valeur du segment. Crossover oblige, le conducteur profite d’une position surélevée, surplombant un tableau de bord classique. Seul un grand écran d’info-divertissement, calé entre quelques plastiques moussés, vient apporter un peu de gaieté.

D’origine Peugeot, le bloc essence 1,2 turbo de 130 ch sied comme un gant au SUV compact d’Opel. Il concilie bonnes performances et consommation mesurée. Le moteur reprend bien dès les bas régimes mais les débattements de la boîte manuelle sont trop longs et pas assez précis. Bien guidé, le train avant enroule les virages et courbes avec aisance. Plutôt contenue, la prise de roulis ne dégrade pas le comportement routier. Si le Crossland X sacrifie à la mode SUV, il ne renie pas pour autant sa vocation familiale.

Christophe

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