Une autonomie électrique doublée

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Cette berline familiale rechargeable se distingue de la Prius classique par une carrosserie plus sculptée, à l’image du récent CH-R de la marque. Mais les modifications répondent davantage à un souci d’aérodynamisme plutôt qu’à une recherche de sex-appeal.

L’avant se montre plus agressif et l’arrière moins étrange avec des feux horizontaux et une originale bulle ondulée. Le label écolo de la voiture est renforcé par un toit bardé de panneaux solaires qui permet de gagner 5 km d’autonomie par jour.

Par rapport à sa devancière, la nouvelle Prius voit sa capacité électrique doublée et peut désormais rouler pendant 50 km en mode strictement électrique. La recharge est facile : 3h10 sur une prise domestique et 2 h sur une boîte dédiée. Avec le couple omniprésent du groupe électrique allié à une puissance convenable de 72 ch, la Prius Plug-In roule en silence et sans la moindre pollution en ville. Le comportement routier est orienté vers la souplesse et le confort tandis que la boîte, au fonctionnement similaire à celui d’une CVT, réclame un temps d’adaptation pour en tirer le meilleur, surtout en mode de récupération d’énergie au freinage qui permet presque de se passer de la pédale de frein.

Hélas, les choses se gâtent un peu lorsque le moteur atmosphérique 1.8 l vient à la rescousse sur un tracé sinueux. Pour compenser le poids des batteries supplémentaires, Toyota a dû raccourcir les rapports de la boîte avec pour conséquence un moteur qui monte plus vite en régime et qui gronde désagréablement aux oreilles des passagers. La principale rivale de cette Prius Plug-In pourrait bien être sa soeur hybride classique environ 8.000 euros moins chère.

CHRISTOPHE

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