Undertaker t. 6

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Il ne faut pas abuser de la nostalgie mais y céder de temps en temps fait un bien fou. Plonger dans les planches d’ Undertaker, western créé en 2014 par le scénariste Xavier Dorison et le dessinateur Ralph Meyer, c’est comme prolonger le plaisir adolescent que l’on a pu ressentir à la lecture de Blueberry de Giraud et Charlier. Mais il n’y a pas que cela. Loin d’être une mièvre resucée de la série culte, les aventures du croque-mort Jonas Crow sont modernes et inscrites dans leur temps. Le tome 6, qui clôt le diptyque commencé avec L’Indien Blanc, nous mène à Tucson, ville de l’Arizona qui ouvre les bras à la modernité en accueillant le chemin de fer qui pourrait faire d’elle le trait d’union entre le nouveau monde et l’ancien, entre les envahisseurs et les peuples indiens qui occupaient le terrain avant eux. C’est dans cette ville que Jonas Crow va tenter de dénouer les fils du piège que son ami d’enfance Sid Beauchamp lui a tendu pour arriver à ses fins: devenir l’époux de la femme la plus riche de la ville. C’est haletant de bout en bout.

Xavier Dorison et Ralph Meyer, Undertaker T. 6: Salvaje, Dargaud, 64 pages, 15 euros.

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