Un petit crossover bien né

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On ne jure aujourd’hui que par les SUV et autres crossovers. Leur liste est longue et s’allonge à une telle vitesse que le dernier arrivant doit redoubler d’efforts s’il veut émerger de la foule. Kia débarque avec le Stonic qui mise avant tout sur un style jeune et décalé : calandre ” Tiger Nose ” modernisée, ailes avant gonflées, ligne de toit abaissée et une poupe qui déborde sur le pavillon afin de donner un air de type Targa. L’effet visuel est réussi et sympathique.

Long de 4,14 m, il offre une habitabilité correcte. Mais ici, pas de position réellement surélevée. Kia prend là un risque car l’assise haute est très souvent appréciée dans ce segment. A l’inverse, cela réjouira ceux qui aiment conduire près du sol. Le Stonic bénéficie toutefois d’une garde au sol surélevée.

Au volant, aidé par une direction bien calibrée, il vire sans gîter et se montre agile dans les changements de cap. Ce bon comportement routier se paie par une suspension dure. Le petit crossover coréen secoue ses passagers dès que la chaussée se dégrade mais ce défaut ne doit pas cacher les nombreuses qualités du Stonic, dont le brillant moteur turbo essence de 120 ch. Ce trois cylindres ne vibre ni ne gronde, monte joyeusement dans les tours et n’oublie pas de rester sobre. Les six rapports de la boîte manuelle s’enchaînent sans peine grâce à une commande franche et rapide.

Le Kia Stonic en offre bien plus que la plupart de ses rivaux. Il est capable de freiner de sa propre initiative face à un obstacle mais aussi de passer de codes en phares sans éblouir quiconque comme d’alerter le conducteur en cas de perte de vigilance ou de dérive de trajectoire. Moderne et élégant, le Stonic devrait jouer les premiers rôles chez les SUV urbains.

CHRISTOPHE

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