Un nouveau visage

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Après quatre ans de carrière, l’heure du lifting a sonné pour le best-seller de la marque tchèque. Ce qui frappe le plus, c’est la nouvelle face avant agrémentée de quatre phares, un trait de style qui rappelle l’ancienne Mercedes Classe E. Plus anguleuse, elle devient moins consensuelle mais gagne en présence. Les autres retouches sont moins notables. Elles concernent notamment le dessin interne des feux arrière.

La Skoda Octavia profite aussi de l’occasion pour mettre à jour la technologie embarquée, comme le système multimédia et son nouvel écran tactile. Efficace et facile à regarder, son arborescence n’est, hélas, pas des plus intuitives. Des aides à la conduite ont également été puisées dans la banque d’organes Volkswagen : assistance semi-autonome en embouteillage, freinage d’urgence avec détection de piétons ou encore le rear assist sécurisant les sorties de parking en marche arrière.

Dans l’habitacle, inutile de s’attendre à une révolution. La planche de bord n’évolue pas dans le dessin mais adopte des matériaux plus cossus. C’est du sérieux, de l’ergonomique. On n’est pas loin de ce que propose une VW Passat. Sous le capot, l’Octavia adopte pour la première fois un moteur 3 cylindres, le 1.0 TFSI essence de 116 ch, une offre intéressante pour les petits rouleurs. Sa souplesse et sa douceur impressionnent en ville tandis que son tonus, dès 2.000 tours, permet de longs trajets malgré un dernier rapport assez long appréciable sur autoroute. Les suspensions privilégient le confort. Le comportement routier se montre toujours aussi rassurant. Cette berline familiale se bonifie avec l’âge et demeure un achat parfaitement rationnel grâce à son imbattable rapport prix-prestations.

CHRISTOPHE

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