Lors du lancement du compact-disc dans les années 1980, les maisons de disques eurent à faire face à un imprévu. Pensant satisfaire leur clientèle audiophile, amatrice de grande musique, ils essuyèrent des plaintes inattendues. Non seulement, avec le numérique, les acheteurs de CD avaient perdu ces petits craquements familiers du vinyle, mais le son lui-même leur parut froid, en apesanteur, désincarné par le traitement numérique, sans frottement, comme désenveloppé.
OPINION