"Il faut toujours viser la Lune. Car même en cas d'échec, on atteint les étoiles", disait Oscar Wilde. Bien plus tard, les publicitaires, qui ont le sens des formules lapidaires, avaient résumé l'idée en deux mots: Think Big! Pensez grand!
La biotech de Charleroi vient de boucler un nouveau tour de table d'une cinquantaine de millions d'euros. On y retrouve à nouveau l'empreinte de Bill et Melinda Gates.
Il y a quasiment deux ans, Elia, le gestionnaire du réseau à haute tension, inaugurait une interconnexion sous-marine d'1 GW de capacité entre la Belgique et la Grande-Bretagne, baptisée Nemo. La semaine dernière, elle a finalisé Alegro.
Leader européen des produits protéinés à base végétale, Alpro fête cette année son quarantième anniversaire. Pour le célébrer en grande pompe, Emmanuel Faber, le CEO de Danone (son propriétaire depuis 2017) avait fait le déplacement à Wevelgem la semaine dernière.
Le réseau d'agences est désormais sous la houlette d'un homme d'Amsterdam jusqu'ici responsable de la transformation technologique des métiers bancaires du groupe. En Belgique, les syndicats sont inquiets.
L'Union européenne a annoncé un plan de relance fort de quelque 750 milliards d'euros pour aider l'économie continentale à repartir après la crise du Covid-19. Ce montant se divise en deux volets : 390 milliards de subventions et 360 milliards de prêts, c'est-à-dire de montants qu'il faudra a priori rembourser.
Avec plus de 8 nouveaux administrateurs sur 10 encore actifs en entreprise, les sociétés du Bel 20 décrochent un record d'Europe au "board monitor" de Heidrick & Struggles.
Cet été, en lançant un exercice de mise à plat de sa politique monétaire, la banque centrale américaine avait prévenu qu'elle pourrait avoir, à l'avenir, une tolérance plus grande pour l'inflation. Elle a ensuite confirmé cette tolérance. Il n'aura pas fallu attendre longtemps pour en voir les premiers effets.
En ces temps terriblement incertains, un spectre hante toute entreprise, c'est l'impératif de devoir tracer une voie vers le futur. Même si l'on n'adhère pas au dogme du "monde d'après", qui serait par essence différent et en rupture, l'heure est à la "réinvention".
"Vriendenerfenis" et taux zéro pour les legs et dons aux bonnes oeuvres : petit à petit, la Flandre allège sa fiscalité et, dans le même temps, ferme certaines portes.
Pour les barons sud-américains de la drogue, Anvers est un véritable eldorado. Certes, de temps à autre, quelques tonnes de cocaïne y sont saisies mais en regard de tout ce qui passe, cela n'a guère d'importance. Le business est parfaitement rodé et, finalement, d'une simplicité biblique.
Lentement mais sûrement, malgré la pandémie, les entreprises quittent le mode crise pour adopter un mode de gestion moins erratique. Avec, en point central, une nouvelle méthode de travail qui intègre le travail à la maison. Covid ou pas Covid, le télétravail ne disparaîtra pas. Mais il a des conséquences sur le bureau et la vie avec les collègues. Et elles ne sont pas qu'immobilières.
"The New Normal", tel était l'intitulé de la conférence de rentrée du Belgian Finance Center organisée conjointement avec Deloitte. Objectif : mieux comprendre à quoi ressemblera le monde de l'après-Covid et comment s'y adapter en tant qu'entreprise pour faire partie des gagnants de la crise. Morceaux choisis.
A la tête du géant américain de l'agroalimentaire Mondelez International, le Belge Dirk Van de Put s'attend à une année 2020 "comme les autres", portée notamment par une tendance au "snacking" et un retour vers les grandes marques. Il entend toutefois profiter de la crise pour optimiser son portefeuille de produits, tout en assurant ne pas vouloir se lancer dans une chasse effrénée aux coûts.
Les entreprises pharmaceutiques les plus prometteuses ouvrent très tôt leur management à des experts venus des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou d'ailleurs.
Une forêt d'interdictions et d'exceptions découragent les déplacements d'affaires. Les transporteurs et les hôtels craignent que les entreprises s'habituent à moins bouger. Rien n'est pourtant moins sûr.
Les organisateurs d'événements sont désespérés. Depuis six mois, leur secteur est à l'arrêt et les perspectives restent nébuleuses. Pour "Trends-Tendances", quatre acteurs du monde des foires et salons livrent leurs impressions et donnent des solutions.
Le groupe allemand Röhm bénéficie à plein du boom de la demande pour les panneaux de protection en verre acrylique. Racheté l'an dernier par le fonds Advent International, il perpétue l'esprit d'innovation d'Otto Röhm, le chimiste qui l'a cofondé en 1907.
Vous souvenez-vous de Zelda, Mario, Donkey Kong, ces héros des premiers jeux vidéo ? Si vous avez conservé vos cartouches et consoles d'antan, vous avez peut-être thésaurisé, sans le vouloir, des biens de valeur. En effet, le marché du rétrogaming a littéralement explosé ces dernières années.
Financer une opération immobilière s'avère de plus en plus complexe pour les acteurs qui ne sont pas en haut de l'affiche ou qui n'ont pas les poches bien remplies. Une situation que connaissent de plus en plus de promoteurs, qui voient les conditions d'octroi de crédits se resserrer. De quoi devoir trouver de nouvelles formes de financement ou réinventer leur projet ?
Le promoteur immobilier Eaglestone aiguise les appétits. Fondé en 2010, il aligne depuis lors les bonnes performances et poursuit son expansion européenne. Si bien qu'il a poussé la Compagnie du Bois Sauvage à accentuer sa présence dans le secteur immobilier.
C'est peu de le dire : l'univers bancaire subit les assauts des néo-banques, des fintechs et d'une multitude de start-up de la tech qui souhaitent chambouler les codes du secteur. Et les firmes bancaires traditionnelles ont, depuis pas mal de temps déjà, entamé leur mue numérique. Ce qui n'empêche pas les acteurs de la tech de vouloir prendre leur place sur ce terrain de jeu. Parfois en s'associant. C'est le cas de la start-up belge Cake et d'Aion, active depuis février sur le marché belge.
Cela fait 10 ans que la Loterie nationale a développé sa plateforme de jeux en ligne. Une activité qui a connu une croissance importante. Au point de représenter presque 20% de ses revenus actuels. Pourtant, l'entreprise publique joue plutôt la carte de l'interaction entre digital et physique.
Déjà connue pour son application qui aide les indépendants à gérer leur comptabilité et leur TVA, la start-up Accountable lancera le 1er octobre une nouvelle fonctionnalité qui risque de bouleverser les codes dans ce secteur. En effet, elle envisage de proposer des "services comptables à la demande".
Elon Musk, n'est pas seulement le patron de Tesla et SpaceX. L'entrepreneur et visionnaire américain a développé tout un écosystème qui pourrait changer la donne de plusieurs industries.
Pour endiguer la vente de cartouches compatibles, les fabricants inventent de nouveaux modèles de distribution. Votre imprimante est désormais capable d'anticiper ses besoins en encre. HP et Epson ont lancé en Belgique des services d'abonnement... à la Netflix.
Malgré une activité fortement touchée par le coronavirus, la start-up liégeoise de " business intelligence " progresse doucement mais sûrement, dans un domaine où la concurrence ne se bouscule pas encore. En contact avec de grands acteurs économiques, Inoopa en profite pour perfectionner ses algorithmes, optimiser son modèle et immuniser son chiffre d'affaires.
Revendiquer une croissance à trois chiffres en pleine pandémie de coronavirus semblerait irréelle. Pourtant, la start-up bruxelloise se félicite du boom des échanges de cryptomonnaies sur sa plateforme cette année. Forte de cet " imprévu ", Bit4You se dit d'ailleurs prête à attaquer d'autres marchés européens.
Le vieillissement de la population donne des ailes à l'aide à la détection des chutes imaginée par la start-up belge MintT, qui vient de lever 1,3 million d'euros. Rencontre avec son CEO, Eric Krzeslo.
Aussi immuables que la rentrée des classes, les foires des vins ont débuté dans la grande distribution. Le contexte économique est très particulier avec des habitudes de consommation totalement différentes et des vignerons avides de vendre. Il y a donc de bonnes affaires à faire. Voilà une sélection resserrée ainsi que quelques pépites découvertes cet été.
Initiée par la revue " Lobby " et la radio BXFM, la campagne " Ensemble vers la nouvelle économie " s'est achevée aux Jeux d'Hiver avec la tenue de plusieurs débats animés par Paul Grosjean et Philippe Sala.
Retrouvailles pour les membres du cercle brabançon où les nouveaux ont pu croiser les anciens autour d'un verre dans une ambiance festive et conviviale.
Les Nuits Botanique, déplacées depuis le printemps, ont bien lieu dès la fin septembre, suivies de l'excellent festival Francofaune, explorateur de talents.
Héritier de la première fortune de France, Monsieur Minus bat la campagne et botte en touche. Vagabondant avec un bel esprit, Laurent Graff fait mouche.
Les prises de bénéfices des dernières semaines en Bourse n'ont pas épargné le secteur bancaire qui avait pourtant bien peu profité du rebond des marchés.
Le marché des introductions en Bourse connaît une reprise d'une rapidité et d'une intensité record. Comment se positionner en tant qu'investisseur ? Faut-il en profiter ou au contraire s'en méfier comme lors de la frénésie de 1999-2000 ?
Belfius est la première banque belge à mettre sur le marché un fonds d'investissement dédié à l'égalité entre hommes et femmes sur le lieu de travail. Nouvel argument de vente, ou politique rentable d'investissement dans des entreprises où le plafond de verre n'existe pas ?