Tissu personnalisé et 2.0 pour un vêtement unique

De gauche à droite : Uyen Nguyen et Kevin Blanco Valle, cofondateurs, Ilva Godroli, responsable marketing et Laurie Bonnefoy, responsable qualité. © PG

Surfant sur la tendance du ” fait maison “, la plateforme Happy Sunday propose des tissus à personnaliser soi-même, en ligne, pour créer ensuite, à la maison, ses propres vêtements.

Le do it yourself séduit depuis quelques an- nées. Happy Sunday, une start-up liégeoise, l’a bien compris. Le concept est simple : créer des vêtements uniques, grâce à la commande de tissus avec des impressions personnalisées, via une plateforme en ligne.

Il suffit de télécharger le motif imaginé, de choisir sa taille, son emplacement et la longueur du tissu souhaité. Ensuite, Happy Sunday prend le relais grâce à sa machine à impression digitale. La start-up a obtenu cet engin suite à son titre de finaliste de l’e-Start & Go en 2015.

Lors de ce concours, le projet est repéré par le VentureLab (écosystème de soutien entrepreneurial à Liège), qui lui permet de lever des fonds. Il bénéficie aussi du soutien de Digital Wallonia. Après deux ans de développement, Kevin Blanco Valle et Uyen Nguyen, les deux cofondateurs, lancent leur start-up en septembre 2017.

” Parmi nos valeurs, nous cherchons à nous réapproprier nos vêtements et à offrir des alternatives à la consommation de masse “, confie la cofondatrice Uyen Nguyen. Les tissus sont de qualité supérieure. Ils viennent du Royaume-Uni. Les créations sont donc 100 % européennes. Mais tout ça a un prix : le mètre linéaire de tissu (1,50 m x 1 m) coûte 22,90 euros, personnalisation comprise. ” On ne cherche pas le prix le plus bas. Faire son propre vêtement coûte plus cher, mais c’est du circuit court. C’est mieux “, ajoute Uyen Nguyen.

Malgré son récent lancement, Happy Sunday considère ses débuts encourageants : ” notre start-up démarre doucement, mais on voit clairement que les gens portent un intérêt à ce projet “. Dans un premier temps, la start-up souhaite toucher un public amateur de couture, des petits professionnels qui ont besoin de faibles quantités de tissus personnalisés, mais aussi des étudiants dans le milieu de la mode. A terme, Kevin Blanco Valle et Uyen Nguyen aimeraient que leur concept touche un maximum de passionnés.

JUSTINE LEUPE

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