Thomas Detry “made in USA”

Thomas Detry est prêt pour la grande aventure américaine. © getty images

Après avoir obtenu la semaine précédente une carte partielle pour le PGA Tour américain, Thomas Detry a terminé dimanche à la cinquième place du BMW Championship, tournoi phare du circuit européen qui s’est disputé sur le parcours londonien de Wentworth. De quoi retrouver le sourire après une première moitié de saison décevante. A 29 ans, le joueur bruxellois a clairement franchi un cap. “Toutes les pièces du puzzle sont en train de se mettre en place. C’est clairement un nouveau chapitre qui s’ouvre”, sourit le protégé de Jérôme Theunis.

Thomas Detry n’a jamais caché son ambition de faire carrière aux Etats-Unis. Formé à l’Université de l’Illinois, il a l’ADN du champion “made in USA”. C’est dire s’il est fier et heureux de pouvoir désormais fréquenter le PGA Tour, la Champions League du golf. “En terminant dans le top 25 des Finals du Korn Ferry Tour, je n’ai obtenu qu’un droit de jeu pour la plupart des tournois du PGA Tour. Mais si je performe bien en début de saison, j’aurai ensuite un accès complet pour toute la saison. C’est évidemment mon objectif”, explique-t-il, le verbe teinté d’ambitions.

Véritable globe-trotter, Thomas Detry partage son temps entre Dubaï (où il réside), Londres (la ville de son épouse) et, bien sûr, Bruxelles. Il aura désormais également un port d’attache de l’autre côté de l’Atlantique. Mais ces changements ne lui font pas peur. “Je suis en train de chercher le meilleur plan. Il n’est pas impossible que dans un premier temps, nous posions nos valises à Punta Cana, en République dominicaine. C’est tout près du sud des Etats-Unis et nous y avons de nombreux amis”, poursuit l’heureux papa de la petite Sophia Dolores, âgée de cinq mois à peine.

C’est en tout cas aux Etats-Unis que le joueur belge va évoluer ces prochaines semaines. La saison 2022-23 du PGA Tour prend son envol ce jeudi en Californie et il sera exact au rendez-vous. “Cette promotion ne va évidemment pas m’empêcher d’évoluer également sur le tour européen. En fait, je vais essayer d’agencer mon calendrier afin de pouvoir marquer un maximum de points sur les deux circuits et de me hisser dès que possible dans le top 50 mondial.” Et plus si affinités!

A Wentworth, il a en tout cas affiché à la fois sa forme et son ambition. Lors de ce tournoi réduit à trois tours en raison du décès de la reine Elisabeth II, il a tenu tête aux meilleurs et terminé à 15 sous le par, dans la roue de l’Irlandais Shane Lowry, de l’Espagnol Jon Rahm et du Nord-Irlandais Rory McIlroy. Sur les 54 trous, il n’a concédé que deux bogeys!

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