Tati va disparaître, sauf à Barbès
Il n’en restera plus qu’un. Symbole du commerce de détail pas cher, Tati, créé en 1948 par Jules Ouaki, ne subsistera qu’à l’adresse de son siège historique parisien à Barbès. Rachetée à Eram en 2017 par Philippe Ginestet (le patron de Gifi), l’enseigne de déstockage va en effet être dépecée, faute de succès : en 2018, les Tati ont affiché un chiffre d’affaires de 200 millions, soit une baisse de 15 % pour 28 millions de pertes. Les 117 magasins (hors Barbès) vont connaître des fortunes diverses : 13 vont définitivement fermer (189 pertes d’emploi potentielles), 30 vont être repris par des managers de la société pour créer une nouvelle marque de déstockage, le solde va passer sous la bannière Gifi, le leader de la déco pas chère en France.
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