Rentrée des classes à Abou Dhabi

Rory McIlroy sur le parcours Yas Link d'Abou Dhabi. © Getty Images

Avec l’Abu Dhabi Championship qui débute ce jeudi, c’est l’heure de la rentrée des classes pour les joueurs de l’European Tour, rebaptisé DP World Tour. Riche de 45 tournois et de prize moneys à la hausse (2 millions de dollars minimum par tournoi), la saison sera passionnante. D’autant que les nouvelles synergies avec le PGA Tour américain s’annoncent très prometteuses. Concrètement, les joueurs européens auront l’occasion de disputer en juillet deux tournois aux Etats-Unis (le Barbasol Championship et le Barracuda Championship) tandis que l’Open d’Ecosse sera ouvert aux stars du circuit américain. La mondialisation du golf est définitivement en marche! Le tournoi d’Abou Dhabi va d’entrée donner le tempo. Etiqueté “Rolex serie”, c’est l’un des plus importants de l’année avec une dotation de 8 millions de dollars. L’affiche est d’ailleurs à la hauteur du budget avec les présences de la plupart des ténors européens, de Rory McIlroy à Viktor Hovland en passant par Tyrrell Hatton, Tommy Fleetwood, Lee Westwood, Ian Poulter ou Henrik Stenson. Même l’Américain Collin Morikawa, dernier lauréat de la Race to Dubai, a fait le déplacement!

Trois joueurs belges sont aussi dans les starting-blocks. Auteur d’une belle fin de saison 2021 avec une victoire au Portugal Masters, Thomas Pieters ambitionne de retrouver sa place dans le top 50 mondial et son niveau de 2016-2017 (où il avait participé à la Ryder Cup et terminé quatrième à Augusta). Alors qu’il n’avait pas pu se préparer durant l’hiver 2020 en raison d’une fracture à la main, il a cette fois travaillé dur pour arriver au sommet de sa forme. Traditionnellement très à l’aise sur le parcours Yas Link où il a déjà signé trois top 5, il pourrait frapper d’entrée un grand coup.

Thomas Detry s’est aussi fixé de solides objectifs pour 2022 où il souhaite franchir de nouveaux caps en remportant son premier titre sur le Tour, en participant à un maximum de Majors et en accédant également au top 50. Le Bruxellois a prouvé ces dernières saisons qu’il avait le talent pour relever ces différents challenges. Il lui manque juste ce petit déclic dans la tête…

Le cas de Nicolas Colsaerts est un peu différent. Touché par une maladie rare aux reins, le Belgian bomber a connu une préparation perturbée. Le traitement qu’il suit porte ses fruits mais avec un système immunitaire fragilisé, il entamera forcément la saison diminué. Désormais installé à Dubaï, il participera aux tournois d’Abou Dhabi et au Desert Classic, mais la suite de son programme dépendra de sa récupération.

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