Redevances kilométriques et carbonées

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Lors de chaque changement de gouvernement, l’administration flamande formule traditionnellement un certain nombre de recommandations avec l’espoir de voir les politiques s’en inspirer lors des négociations en vue de former une coalition. Le plan 2019-2024 ne déroge pas à la règle et dans un document de 80 pages, elle recense quatre défis majeurs : le climat, la cohésion sociale, l’économie de la connaissance ainsi que l’innovation. Dans la foulée, elle formule aussi un certain nombre de recommandations dans divers domaines. En 2025, tous les emballages devraient être réutilisables, recyclables ou compostables et cinq ans plus tard, l’empreinte matérielle de la Flandre devrait avoir reculé de 30% avec pour objectif une réduction de la consommation en métaux, minéraux et carburants fossiles de 75% à l’horizon 2050. Dans ce contexte, les carburants fossiles, utilisés tant par les particuliers que par l’industrie, devraient être davantage taxés que les formes d’énergie alternatives. Mise sous le boisseau en raison de la proximité des élections, la redevance kilométrique refait également surface. L’administration veut en effet amener les voyageurs et les entreprises à modifier leurs comportements en matière de déplacements. Pour cela, commente le rapport, ” nous donnons un signal fort sous la forme d’une redevance kilométrique qui doit entraîner une diminution du nombre de kilomètres parcourus “.

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