Pour une ville un peu moins polluée

Londres impose, depuis ce lundi 8 avril, une zone à très basse émission. Les diesels qui ne respectent pas la norme Euro 6, en vigueur depuis 2015, ou Euro 4 essence, y sont frappés d’une redevance quotidienne de 12,5 livres (14,6 euros) pour les voitures, de 100 livres pour les poids lourds (116,5 euros). La ville avait été quasi pionnière dans l’instauration d’un péage urbain, en 2003, elle l’est également avec cette ULEZ (ultra low emission zone), du moins en termes de sévérité. Elle est appliquée pour des raisons sanitaires. Lors de l’ouverture de l’ULEZ, le maire de Londres, Sadiq Khan, a rappelé qu’à Londres, 2 millions de personnes vivent dans des zones où le niveau de pollution dépasse les normes. De nombreuses compagnies de taxi, de bus et de livraison ont renouvelé leurs véhicules pour éviter la redevance.

La zone est toutefois limitée au coeur de la ville, peu ou prou celle qui est soumise au péage urbain les jours de semaine (11,5 euros), entre Hyde Park, à l’est, et la City, à l’ouest. Selon le Financial Times, l’ULEZ est traversée par 100.000 véhicules par jour, dont plus de la moitié sont conformes à la norme Euro 6. L’ULEZ touchera le Grand Londres en 2021.

Les autres villes qui ont créé des zones à basse émission autorisent des véhicules plus anciens qu’à Londres. Bruxelles accepte ainsi les diesels Euro 3 (2001). Les normes désormais imposées dans la capitale britannique sont celles que la Région de Bruxelles-Capitale rendra obligatoires en 2025.

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