Philippe Résimont, chanteur et acteur

© PH. CORNET

Donnez-nous l’une ou l’autre élément de votre biographie…

Je suis né à Bruxelles en 1962. Mon père, Nicolas, était producteur à la RTBF. J’ai abandonné assez vite les études d’ingénieur qu’avaient accomplies mes deux frères aînés et me suis inscrit à une école privée d’acteurs, Parallax, où j’ai eu le flash complet. Je suis passé ensuite à l’IAD et j’ai commencé une carrière de comédien quasiment en même temps que de chanteur et de choriste pour les Gangsters d’amour, au milieu des années 1980 ( groupe dont il est devenu le chanteur principal lors de sa reformation il y a deux ans, Ndlr).

Dans la pièce “Rumeur”, donnée à partir du 12 novembre au Théâtre Le public, vous incarnez un personnage frappé par les bruits nauséabonds qui courent à son propos sur les réseaux.

Michel Kacenelenbogen, le directeur du Public, a été victime de rumeurs hallucinantes et il en a eu marre. Il a donc demandé une pièce sur ce sujet à Thierry Janssen. J’aime beaucoup Michel parce que c’est le genre de type qui peut dire qu’il ne sait pas… Donc, ensemble, on cherche et on trouve.

Comment gérez-vous le fait d’être sur scène, au théâtre ou en concert?

Au théâtre, ce n’est pas facile parce que je rumine toute la journée la prestation du soir. Je suis un “traqueur”, j’arrive au théâtre à l’avance, je répète encore le rôle, etc. En scène avec les Gangsters d’amour, quand je chante, cela ressemble beaucoup plus à une libération, à de l’espace à conquérir. Même si pour l’instant, je ne sais pas vraiment où va le groupe…

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