Penser comme un disrupteur… ou se faire disrupter

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Quand Elon Musk envisage de fabriquer des tunnels souterrains anti-embouteillages, les esprits chagrins ricanent. Quand Jeff Bezos annonce qu’il compte envoyer des milliers de gens dans l’espace, d’autres affichent un sourire en coin. Pareil quand les dirigeants de Google déclarent qu’ils veulent reculer l’âge de la mort.

Marketing ? Doux rêves ? Ou objectifs visionnaires ? Ce qui est certain, c’est que ces grands patrons du numérique dépensent des fortunes pour tenter ce que l’on appelle, dans la Silicon Valley, des moonshots, ces paris totalement dingues qui pourraient changer la face du monde. Impossible de dire s’ils vont y arriver. Par contre, tous ont déjà réussi dans leur domaine : les cinq entreprises les plus valorisées du monde pèsent près de 4.100 milliards de dollars. Toutes sont issues de la tech. Et derrière, des centaines de licornes et start-up s’engouffrent dans la brèche pour, elles aussi, changer le monde.

La recette ? Penser qu’absolument rien n’est impossible, travailler dur malgré les obstacles et s’appuyer sur les codes de cette nouvelle économie qu’est le numérique. Où l’on n’a plus peur d’utiliser les services de ses concurrents, où l’on peut perdre beaucoup d’argent pendant des années pour – peut-être – devenir rentable.

Nombreux sont ceux qui voient dans la robotique et l’intelligence artificielle la mort de millions de jobs. Le ” kidnapping ” du monde par le digital inquiète. Mais les promesses du numérique sont tout aussi enthousiasmantes. Les industries peuvent rapatrier des usines jusqu’ici logées en Asie. Des algorithmes deviennent capables de détecter des cellules cancéreuses. Et le nombre d’accidents devrait drastiquement baisser le jour où des voitures autonomes occuperont l’espace public.

Chaque mois dans ce magazine, chaque semaine via une newsletter et en continu sur Trends.be/numerik, Numerik décryptera l’univers vertigineux du digital, des start-up et des bonnes pratiques d’acteurs traditionnels en transition. L’enjeu ? Comprendre ce qu’ont les pionniers numériques dans la tête. Pour s’en inspirer plutôt que de les subir. Pour disrupter, plutôt que se laisser disrupter.

4.100 milliards de dollars

La capitalisation boursière des cinq entreprises les plus valorisées au monde.

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