Paul-Henri Wauters, directeur du Botanique

Paul-Henri Wauters © Ph. Cornet

Avant d’aborder l’avenir, un bilan de 2021?

Ces deux années 2020-2021 ont été difficiles, et là on a réagi en organisant une résidence pour une cinquantaine d’artistes belges que l’on a soutenus, techniquement et financièrement. Au fil du temps, avec environ 650 groupes par an venus présenter leurs projets, le Botanique a aussi pu constituer une trésorerie de recettes propres. Soit 40-50% du budget total de notre institution. Il faut savoir qu’en 2020, janvier à mars ont été des mois exceptionnels, ce qui a déjà dégagé des montants substantiels. Amenant notamment aux Nuits Botanique de septembre 2021, une économie tout à fait correcte via la venue de 22.000 spectateurs.

Quelles perspectives pour 2022?

On est un peu déconcertés par le politique et cette idée que la culture est dangereuse. Des études ont prouvé que cela n’était pas vrai. Mais cela amène une vraie crise de confiance du public et aujourd’hui, un travail très important s’impose pour récupérer les gens.

Que va t-il se passer au Botanique dans les semaines qui viennent?

Concrètement, à l’heure où je parle (le 3 janvier), on essaie de mettre ensemble toutes les énergies. Jusqu’au 28 janvier, on peut travailler avec 200 personnes par jour et par lieu, au maximum. Ce qui ne paraît pas cohérent! Comme le concert d’Iliona, prévu le 19 janvier, complet à la Rotonde. Je pourrais faire deux prestations à l’Orangerie, mais je ne le peux pas parce qu’on dépasserait la jauge…

www.botanique.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content