Manon De Roey, c’est reparti
C’est l’heure de la rentrée des classes pour Manon De Roey! La championne anversoise reprend du service cette semaine sur le Ladies European Tour à l’occasion de l’Open d’Afrique du Sud qui se dispute sur le parcours du Westlake GC. La meilleure joueuse belge du moment n’a plus disputé un tournoi officiel depuis l’Open d’Espagne, en novembre dernier. C’est dire si elle a des fourmis dans le swing!
En 2020, Manon avait signé une saison remarquable, terminant à la quatrième place de la “Race to Costa del Sol”, l’équivalent de l’ordre du mérite sur le circuit féminin européen. D’une régularité horlogère, elle avait additionné cinq top 10 et n’avait manqué qu’un seul cut en 12 compétitions. Et elle entend évidemment poursuivre sur sa lancée. “L’an passé, j’avais été tout près de remporter mon premier titre. Au tournoi de Dubbo, en Australie, j’étais même en tête à quelques trous de la fin. Mais je n’ai pas réussi à terminer le travail. J’espère inverser la tendance.”
En raison de la pandémie, le calendrier initial du circuit européen 2021 a été fort chamboulé. Mais Manon s’est beaucoup entraînée cet hiver. “C’est une bosseuse qui apprend vite. Elle a une attitude très positive. Son jeu est de plus en plus complet et ne cesse de s’améliorer. A ses drives supersoniques, elle ajoute désormais un excellent petit jeu. On a beaucoup travaillé son wedging ces derniers mois et cela porte ses fruits”, résume son coach Jérôme Theunis.
Manon De Roey aborde en tout cas la saison avec de grandes ambitions. Soulever un premier trophée sur le Ladies European Tour, se qualifier pour l’un ou l’autre tournoi du Grand Chelem, progresser dans la hiérarchie mondiale et, à plus long terme, frapper à la porte du LPGA Tour américain: ce ne sont pas les objectifs qui manquent à son agenda. Cerise sur le gâteau: elle est quasiment assurée de participer, fin juillet, aux Jeux olympiques de Tokyo. “C’est un rêve de gosse qui se réalise. Pour tout sportif de haut niveau, les Jeux représentent le défi absolu. J’ai hâte de me retrouver au coeur de cet événement!”
Formée dans son home club de Rinkven, Manon De Roey est passée par la Top Sport School de Hasselt avant de suivre la filière américaine, à l’université du Nouveau-Mexique. Professionnelle depuis 2015, elle a réellement pris son envol en 2020. “Au début, j’ai eu du mal à trouver mes marques. Mais là, c’est parti. J’ai le sentiment d’avoir franchi un cap”, sourit-elle. Pour l’aider à relever le challenge, elle peut compter sur le soutien de nouveaux sponsors comme Delen Private Bank et le Port d’Anvers. Et sur une structure de mana- gement de plus en plus pointue. Bref, toutes les pièces sont en place. “J’ai beaucoup patienté mais à présent, les tournois vont s’enchaîner jusqu’au mois de novembre. Les choses sérieuses commencent!”
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