Ludwig et Beethoven

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A presque sept ans, le petit Ludwig est déjà une célébrité dans la ville de Bonn. A l’image d’un certain Viennois, son père voulait faire de lui un singe de foire en l’exhibant dans les salons pour qu’il y interprète des pièces de compositeurs reconnus. Mais l’enfant prodige a déjà créé ses propres compositions qu’il rêve de partager…

Il faut une bonne dose de sensibilité pour retranscrire en bande dessinée le mélange, pas évident de prime abord, du dessin et de la musique. Dans Ludwig et Beethoven, l’auteur s’y emploie intelligemment, imaginant ce combat entre l’injonction paternelle de se perfectionner et le bouillonnement créatif qui habite l’enfant… Il faut dire que l’Allemand Mikaël Ross, en seulement quatre albums, est passé maître dans la traduction des émotions qui animent ses personnages. Et d’émotions, le jeune Beethoven en est traversé. Il y a la colère et la frustration. Mais aussi l’amour ; rappelons que le compositeur ouvrira la porte au Romantisme – le passionné, pas le rose bonbon!

Mikaël Ross, Ludwig et Beethoven, Dargaud, 196 pages, 19,99 euros.

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