Les richesses de l’Ina
Attention, ceci est peut-être davantage addictif que les meilleures séries. Créé en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) archive la mémoire audiovisuelle française : depuis 2006, un site en ligne offre au public plusieurs centaines de milliers d’heures de programmes numérisés : téléfilms, infos, culture, variétés, sports, jeux, programmes pour enfants et même quelques milliers de publicités TV et radio. L’offre devient d’autant plus exponentielle que l’Ina enregistre désormais plus de 150 chaînes de télévision et de radio et près de 10.000 sites web médias, pour des archives cumulées de 17 millions d’heures ! Les chiffres affolent, tout comme le contenu, véritable mine d’or audiovisuelle dont l’accès est en partie gratuit : pour 2,99 euros par mois, le site propose un streaming baptisé Madelen et en ces temps de confinement, les trois premiers mois sont gratuits. Il y a aussi la possibilité de télécharger une émission pour un prix allant de 1 à 6 euros. L’histoire se taille évidemment une place majeure. Il est ainsi captivant de revoir certains discours de de Gaulle ou les duels politiques de François Mitterrand. Le divertissement est l’un des autres points forts de l’Ina : des captations de théâtre en tous genres aux reportages sur le Festival de Cannes, de Barbara à la pop-music vintage, ou du Cercle de Minuit aux classiques de Maritie et Gilbert Carpentier.
www.ina.fr
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