Les raisons d’y croire

Thomas Pieters aborde avec confiance la deuxième moitié de la saison. © Getty Images

Thomas Pieters ne masquait pas une légitime déception après sa huitième place au Masters de Tchéquie. Déjà vainqueur deux fois de l’épreuve (en 2015 et 2019), l’Anversois espérait clairement réussir la passe de trois. Favori des bookmakers et idéalement placé après deux tours, il a malheureusement dû revoir ses ambitions à la baisse durant le week-end. D’abord le samedi, la pluie diluvienne qui inonda subitement le parcours Albatross de Prague obligea les organisateurs à annuler le troisième tour et à réduire le tournoi à 54 trous. Et le dimanche, alors qu’il était toujours dans la course, il vit ses espoirs de conquête s’envoler sur le onzième trou où il concéda un triple bogey après un deuxième coup hors limite. Dur, dur.

Le champion belge aura cependant tôt fait d’oublier cette petite désillusion. De son propre aveu, il aborde la deuxième moitié de la saison avec une grande confiance. “Cet été, j’ai pris quelques semaines de repos en famille. Cela m’a fait beaucoup de bien. Je me suis vidé complètement la tête. Mentalement, c’était très utile. Là, j’ai retrouvé une grande envie de jouer. C’est bon signe”, explique-t-il.

Tout au long du tournoi tchèque, il a d’ailleurs affiché un excellent niveau. Son putting était bien en place, son long jeu efficace, son attitude positive. Voilà qui le rend logiquement optimiste pour les prochaines échéances, comme le BMW PGA Championship de Wentworth (8 au 11 septembre) ou, bien sûr, le bouquet final de Dubaï en novembre.

Pieters occupe actuellement la cinquième place du ranking annuel du DP World Tour, juste derrière Rory McIlroy, Will Zalatoris, Matt Fitzpatrick et Viktor Hovland. Il est par ailleurs confortablement installé dans le top 50 mondial, sésame incontournable pour participer à tous les grands tournois. Et à un an de la Ryder Cup de Rome, il fait plus que jamais partie des postulants à la sélection au sein de l’équipe européenne du nouveau capitaine Luke Donald. D’autant plus que les ténors n’ayant pas résisté à l’appel des pétrodollars du LIV Invitational seront probablement évincés. On pense à Paul Casey, Sergio Garcia, Lee Westwood, Ian Poulter ou Bernd Wiesberger.

A l’instar de Thomas Detry, Thomas Pieters a bien sûr été contacté par les organisateurs du circuit dissident saoudien. Soucieux de privilégier les paramètres sportifs de sa jeune carrière, il n’a toutefois pas cédé à la tentation. Pour l’heure, il veut étoffer son tableau de chasse sur les greens traditionnels. A 30 ans, il arrive à maturité.

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