Les promesses de l’e-trottinette

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Une bonne et une mauvaise nouvelle pour la marché de la trottinette électrique. La bonne : le Boston Consulting Group (BCG) vient de publier une étude indiquant qu’elle représente un joli marché en perspective, qui pourrait atteindre globalement ” entre 40 et 50 milliards de dollars d’ici 2025 ” (1). La mauvaise : impossible de gagner de l’argent, du moins avec le matériel actuel. L’étude estime en effet que les trottinettes actuelles tiennent le coup trois mois en moyenne. Or, il faudrait quatre mois (précisément 114 jours) pour dégager une marge… Le marché est dominé par une bonne douzaine de start-up (Lime, Bird, etc.), avec un faible effet de marque. ” Les consommateurs voient les e-trottinettes comme des commodities, indique l’étude. Ils prennent la plus proche qu’ils voient. ” S’inscrire à quatre ou cinq services différents ne coûte rien, il n’y a pas d’abonnement à payer et les tarifs sont identiques. Le marketing consiste à inonder une zone pour attirer le plus d’utilisateurs possible. Pour le BCG, les gagnants seront ceux, bien financés, qui investiront dans des trottinettes plus durables, par exemple avec des batteries interchangeables, pour réduire les frais de recharge, ainsi que ceux qui se diversifieront vers d’autres mobilités partagées (vélos électriques) ou passeront des accords avec d’autres acteurs ( car-sharing et sociétés de transport en commun).

(1) ” The Promise and the Pitfalls of E-Scooter Sharing “, BCG.

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