Les nouveaux défis de Nicolas Colsaerts

Nicolas Colsaerts A 39 ans, le Bruxellois espère retrouver son meilleur niveau. © belgaimage

Lauréat du tournoi en 2019, Nicolas Colsaerts défend son titre à l’Open de France cette fin de semaine sur le diabolique parcours parisien du Golf National. Pour rappel, l’épreuve n’avait pu se disputer en 2020 et 2021. De son propre aveu, le champion bruxellois n’aborde pas ce défi au meilleur de sa forme. Mais il est déjà très heureux d’être là! Touché par une maladie rénale rare (qui fragilisait son système immunitaire) voici près d’un an, il a mis le golf entre parenthèses durant plusieurs mois et n’a repris réellement du service qu’en août dernier. “J’ai arrêté les différents traitements. Je suis guéri et, physiquement, je me sens bien. Je ne ressens plus de fatigue. Mais logiquement, je manque de compétition et mon jeu n’est pas encore au point en termes de régularité et d’efficacité”, confie-t-il.

Lors des cinq tournois qu’il a joués cet été (Open du Pays de Galles, Masters de Tchéquie, Omega Masters à Crans-Montana, PGA Championship à Wentworth et Open d’Italie), il n’a d’ailleurs pas réussi à passer le moindre cut. “Il n’y a pas de secret, confirme son manager Vincent Borremans. Pour retrouver son meilleur niveau, il doit jouer, jouer et encore jouer. C’est de cette façon qu’il retrouvera la confiance. Il n’a rien perdu de son talent. Il faut juste que toutes les pièces du puzzle se remettent à la bonne place.”

Agé de 39 ans, le “Belgian Bomber” ambitionne de poursuivre sa carrière encore quelques années. Mais pour atteindre cet objectif, il se doit de conserver sa carte sur le DP World Tour. Vu les circonstances, c’est un vrai challenge. Heureusement, quoi qu’il arrive d’ici la fin de l’année, il aura encore l’occasion de disputer plusieurs tournois en 2023 grâce à l’exemption médicale dont il a bénéficié en début de saison. C’est une roue de secours importante.

Lorsque la maladie l’a frappé l’hiver dernier, Nicolas Colsaerts est tombé de haut. “Durant de nombreux mois, le golf est même devenu accessoire. Je pensais d’abord à ma santé et à ma petite famille”, admet-il. C’est dire si, malgré des résultats moyens, il savoure aujourd’hui son retour sur le circuit. Il attend juste ce déclic qui lui permettra d’à nouveau se mêler à la lutte pour les victoires. Dans ce contexte, l’Open de France de cette semaine tombe à point nommé. Le parcours très challenging du Golf National, où il avait sorti le grand jeu en 2019, lui convient plutôt bien, surtout si les conditions climatiques sont difficiles. Et devant ses amis français, il aura sûrement à coeur de frapper un grand coup! Qu’on se le dise: 10 ans quasiment jour pour jour après s’être révélé à la planète golf lors de la Ryder Cup de Medinah, le “Coels” est toujours là.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content