Le poivre de Pepermans

© PH. CORNET

Albert Pepermans (1947) se définit lui-même, simplement, comme un “artiste graphique usant de peinture et de papier”. On peut d’emblée y ajouter l’imaginaire turbulent, les géométries foldingues et l’humour sous-jacent à une partie de sa large production dont les personnages semblent souvent habités d’un double ou croisent dans l’univers fantasmé de la science-fiction. Un peu comme si les Martiens étaient venus faire le portrait de la Terre, en nous trouvant plus bizarres qu’eux. Le grand public découvre Pepermans en 1987 lorsqu’il expose ses Mickey Mouse à Bruxelles, soit une version hypra-colorée, quasi-psychédélique du plus fameux personnage de cartoons américains. Parfois aussi, Albert se calme et propose des moments picturaux plus sobres. A partir du 14 mars, une galerie bruxelloise revient sur le travail du peintre dans les années 1980 alors que sa fixation pour le rock’n’roll fait éclater les tableaux dans du fluo, des excentricités pop art et des teintes flashy comme les pratiquent les magazines d’époque. Pepermans ne s’est pas contenté de fouiller ses archives mais a également conçu de nouvelles oeuvres, qui ressemblent aux enfants, voire aux petits-enfants, de sa famille eighties.

Jusqu’au 30 avril à la Schönfeld Gallery, www.schonfeldgallery.com

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