Laurie Anderson à Bozar

© Ebru Yildiz

Voilà l’événement majeur en cette fin d’année 2022: la présence au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles de l’Américaine Laurie Anderson (1947). Cette créatrice pratique depuis la fin des sixties des disciplines fort diverses: performance, musique, réalisation de films et d’installations, devenant même la première artiste en résidence à la Nasa, en 2003. Intéressée par la technologie transversale, cette éternelle chercheuse a par exemple mis au point un violon dont l’archet traditionnel a été remplacé par une bande magnétique, le chevalet de l’instrument devenant alors tête de lecture! A l’automne 1981, elle décroche un tube mondial avec la chanson O Superman, inspirée d’une oeuvre du compositeur romantique Jules Massenet, et devient une figure reconnue au-delà de l’avant-garde, son terrain premier.

Bozar propose cinq points d’entrée au travail d’Anderson. Jusqu’au 8 janvier, To The Moon, l’installation virtuelle créée avec le Taiwanais Hsin-Chien Huang, célèbre le 50e anniversaire du premier homme sur la Lune. Poésie digitale et émerveillement garantis. Suivent deux films: Heart of a Dog (le 28/11) sur le sentiment de perte, y compris de son mari Lou Reed, et Home of the Brave (le 30/11), spectaculaire captation d’Anderson en concert au milieu des années 1980. Enfin, il y a les deux événements live d’envergure. Le 1er décembre, accompagnée du Brussels Philharmonic et du violoncelliste Rubin Kodheli, Anderson racontera la disparition de l’aviatrice américaine Amelia Mary Earhart en 1937. Le lendemain, l’artiste invitera à nouveau Kodheli, pour un mix d’intelligence artificielle et d’improvisation musicale. Double soirée d’exception, sans aucun doute.

www.bozar.be

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