Laurent Mercier, galeriste

© PG

Vous présentez dans votre galerie de Knokke ” My Secret Garden ” d’Arne Quinze, davantage habitué aux oeuvres en extérieur, comme son fameux ” Passenger ” à Mons…

Arne a toujours fabriqué des pièces ” domestiques ” comme des pièces monumentales destinées à l’extérieur. Ce qui nous a énormément charmé ici, c’est ce travail très influencé par les impressionnistes. Toute son oeuvre est liée au comportement de l’être humain et àl’empreinte de celui-ci sur la flore, les insectes, l’environnement : en 40 ans, 30 % des espèces ont disparu. Il y aura donc une quinzaine de toiles et puis une sculpture de 47 kilos en or 24 carats…

On s’éloigne de son toit de bois pour Mons 2015 – qui s’était effondré – ou des sculptures controversées sur la digue ostendaise

Je crois que la proposition de Knokke est rafraîchissante : sa façon de peindre est très novatrice, comme dans l’inclusion de feuilles de bronze sur ses tableaux pour arriver à un effet tridimensionnel. Je connais Arne Quinze depuis quelque temps et ce retour en Belgique après avoir travaillé à l’international devrait davantage engager les institutions belges et celles des pays limitrophes à soutenir son oeuvre.

Y a-t-il le désir de quitter la controverse ?

Arne Quinze a axé son travail sur le monumental et le ” design “, mais quand on regarde plus en profondeur son oeuvre, on comprend qu’il y a là un vrai artiste. Il est capable de beaucoup plus de choses que juste cette facette du monumental, même s’il vient d’installer une sculpture de 80 mètres de haut à Sao Paulo…

Jusqu’au 14 mai chez Maruani Mercier à Knokke, www.maruanimercier.com

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