La longue marche des dindes

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Après l’adaptation en BD de trois thrillers de Camilla Läcksberg et l’excellent Anaïs Nin, sur la mer des mensonges publié en 2020, la dessinatrice suisse Léonie Bischoff est de retour avec un roman graphique solaire. En adaptant le roman jeunesse de l’américaine Kathleen Karr, publié en 1998 et sorti en français à l’Ecole des Loisirs, elle réalise un vieux rêve: dessiner les grands espaces américains. L’histoire se déroule au milieu du 19e siècle, dans une Amérique qui n’a pas encore interdit l’esclavage et a repoussé les populations indiennes à l’ouest de son territoire. Simon est un jeune garçon qui ne fait pas d’étincelles à l’école. Mais sa prof sent qu’il a du potentiel et lui donne sa chance. Apprenant qu’à plus ou moins 1.000 km de l’endroit où il vit, les dindes valent beaucoup plus cher, il en achète 1.000 et prend la route. Si La longue marche des dindes est un condensé du rêve américain, ce récit d’aventures met aussi le doigt sur la faculté que nous avons tous de tendre un jour la main à quelqu’un.

Léonie Bischoff et Kathleen Karr, “La longue marche des dindes”, Rue de Sèvres, 144 pages, 18 euros.

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