La Flandre contre les perturbateurs endocriniens

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De la cuisine au jardin en passant par la salle de bains ou les chambres d’enfants, les perturbateurs endocriniens sont partout.

Du jouet à l’ordinateur en passant par les produits cosmétiques ou alimentaires, rien, en effet, ne leur échappe. Ce ne sont pas vraiment des substances toxiques. Plutôt des ” pirates ” susceptibles de modifier la production naturelle de nos hormones, d’en empêcher l’action ou de se substituer à elles. En bout de course : une quantité impressionnante de dysfonctionnements potentiels qui vont de l’altération des fonctions de reproduction à celles du système nerveux ou du développement cognitif en passant, du sein à la prostate, par le développement d’une riche variété de tumeurs. Une réalité d’autant plus inquiétante que leurs effets peuvent se trouver démultipliés par les ” cocktails ” que chacun de nous compose au fil de nos activités quotidiennes. Mais comment s’y retrouver lorsque 140.000 substances chimiques sont présentes dans le commerce et que seul l’effet perturbateur d’un pour cent d’entre elles a été sérieusement étudié ? L’Europe s’en inquiète, le gouvernement fédéral aussi. Mais pas suffisamment aux yeux de la Flandre qui s’apprête à prendre un décret rendant obligatoire une information préventive sur les risques courus ainsi que la manière d’y échapper, afin que le consommateur puisse, en connaissance de cause, modifier son comportement.

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