La constance du prédateur

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Ludivine Vancker, policière héroïne de trois précédents romans de Maxime Chattam, vient d’intégrer le département des sciences du comportement de la PJ lorsqu’un photographe adepte de l’exploration urbaine découvre 17 cadavres de femmes momifiées au fond d’une mine de l’est de la France. La plupart y sont cachées depuis plusieurs décennies. Une enquête s’ouvre dans laquelle Ludivine Vancker devra à la fois entrer dans la tête d’un criminel à partir d’éléments découverts dans cette mine et affronter ses propres démons qui lui ont bâti une réputation d’enquêtrice froide et insensible. La force de Maxime Chattam dans La Constance du prédateur est de nous emmener dans les méandres de raisonnements qui ressemblent à des galeries profondément enfouies et dont les carrefours sont légion: si l’on se trompe de route, on risque de ne jamais trouver la sortie. Diablement bien renseigné sur les méthodes qu’il décrit, le romancier a le chic pour donner à son récit (heureusement) imaginaire la puissance d’un reportage ou d’un documentaire. Haletant.

Maxime Chattam, “La constance du prédateur”, Albin Michel, 448 pages, 22.90 euros.

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