Réunie à Vienne en présentiel pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Opep+, l’organisation qui regroupe les 13 pays membres de l’Opep et leurs 10 alliés, a décidé de diminuer drastiquement sa production. A partir du 1er novembre, les quotas de production vont être abaissés de 2 millions de barils par jour, soit 2% de la production mondiale. Une baisse à nuancer car plusieurs membres produisent déjà en dessous de leurs quotas. Selon Bloomberg, la baisse réelle devrait avoisiner les 800.000 barils par jour. Anticipée par les marchés, cette décision n’a pas engendré une flambée du prix du baril qui n’a gagné que quelques pour cent la semaine dernière. Il n’est même pas certain qu’il flambe, surtout si l’activité industrielle chinoise ne repart pas vraiment. Il n’empêche, ce choix a clairement pour but de maintenir le prix du brut à un niveau élevé. C’est aussi un soutien clair à la Russie qui en a besoin pour financer sa guerre. C’est aussi un véritable camouflet pour Joe Biden de la part de l’Arabie saoudite, soi-disant une alliée fidèle.
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