L’Iselp inspire

Wolfgang Laib, Blütenstaub von Haselnuss (Hazel Pollen), 1987. Collection M HKA, Antwerp/ Vlaamse Gemeenschap. © SYB'L S-PICTURES

Il y a un demi-siècle, l’Institut supérieur pour l’étude du langage plastique (Iselp) installait un espace dans un Bruxelles encore assez loin de la ville internationale actuelle : un centre dont l’objet est de penser l’art contemporain émergent. Comme il le précise, l’institut veut alors cerner ” l’histoire de l’art, les sciences humaines et les sciences dures ( sic), la littérature, la photographie, la peinture, etc. “. Epaulé par des débats, des lieux d’échanges, des workshops et tout ce qui nourrit la réflexion de différents milieux : depuis les pros sourcilleux de découper l’art en quatre (ou plus) jusqu’au public perméable à l’oeuvre moderne, de façon plus instinctive que prise de tête. Entouré de boutiques de luxe face à l’avenue de la Toison d’Or, l’Iselp trace aujourd’hui sa route en toute indépendance, dans une certaine quiétude naturelle. Cela tombe bien puisque l’exposition Inspire rassemble une série d’artistes qui tentent de donner à la société d’autres rythmes que sa frénésie banalisée. Parmi la dizaine de noms proposés, on coche ceux de David Claerbout, Edith Dekyndt ou encore Wolfgang Laib. Avec un coup de coeur pour les travaux de Fabrice Samyn (1981), récemment vu au Grand-Hornu via une étonnante série de sculptures transparentes. A noter que l’Iselp met de nombreuses et intéressantes conférences en ligne sur https://soundcloud.com/iselp.

Inspire du 18 septembre au 28 novembre, www.iselp.be/fr/expositions

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