L’hydrogène à l’essai

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Pendant un an, une voiture à hydrogène – une Toyota Mirai – va circuler dans la capitale comme taxi, sous les couleurs de Taxis Verts. Il s’agit d’un essai organisé par Virya, filiale énergie du groupe Colruyt, et Taxis Verts, premier acteur du secteur à Bruxelles. Objectif: mesurer économiquement et opérationnellement l’usage d’un tel véhicule. “En 2025, les nouveaux taxis immatriculés devront être zéro émission, nous examinons toutes les solutions”, explique Jean- Michel Courtoy, CEO de Taxis Verts. Des licences spécifiques sont prévues par la Région bruxelloise pour les taxis à hydrogène. Taxis Verts, filiale du groupe D’Ieteren, étudie aussi l’électrification de la flotte des taxis qui sont opérés par des indépendants.

L’avantage des véhicules à hydrogène est la rapidité des pleins: quelques minutes à peine. Les taxis électriques prennent plus de temps à recharger sur les bornes, même rapides, mais sont moins chers à l’achat. L’hydrogène utilisé sera vert, produit par électrolyse au départ d’électricité provenant d’éoliennes de Virya. Pour cette année d’essai, le taxi fera le plein aux stations Dats 24 du groupe Colruyt, à Halle ou à Zaventem. Si un déploiement est envisagé par Taxi Verts, une station pourrait être installée à Bruxelles. L’autonomie du véhicule, de l’ordre de 650 km, permet d’envisager un plein tous les deux ou trois jours.

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