L’Amérique affiche sa puissance

L'équipe américaine victorieuse de la Presidents Cup 2022. © Getty Images via AFP

Aun an de la Ryder Cup de Rome, les Etats-Unis ont affiché leur force lors de la Presidents Cup qui s’est disputée sur le parcours de Quail Hollow, en Caroline du Nord. L’équipe américaine s’est largement imposée face à son homologue internationale en dominant à la fois les doubles et les simples. C’est son 13e succès dans l’épreuve en 14 éditions.

Avec les débats autour des LIV Series en toile de fond, certains observateurs ne masquaient pas un certain scepticisme sur le potentiel de cette formation américaine new-look privée de nombreux ténors du PGA Tour ayant succombé, ces derniers mois, à l’appel des pétrodollars saoudiens et qui ne sont donc plus éligibles pour défendre les couleurs de la nation. C’est notamment le cas de Dustin Johnson, Patrick Reed, Bryson DeChambeau, Brooks Koepka, Kevin Na, Bubba Watson et Phil Mickelson. Mais pour l’heure, ces forfaits semblent n’avoir eu aucun effet négatif.

Le golf américain n’a, de fait, jamais semblé aussi fort. Pour s’en persuader, il suffit d’ailleurs de jeter un oeil sur le ranking mondial où l’on retrouve la bagatelle de 12 joueurs du pays de l’Oncle Sam parmi les 20 meilleurs

Pour cette Presidents Cup, le capitaine Davis Love III a ainsi pu aligner une vraie dream team avec Scottie Scheffler, Patrick Cantlay, Justin Thomas, Xander Schauffele, Collin Morikawa, Jordan Spieth, Tony Finau, Billy Horschel, Kevin Kisner, Max Homa, Sam Burns et Cameron Young. Et à l’évidence, l’ambiance au sein du groupe était excellente, un peu comme si l’exode de quelques “grosses têtes” avait finalement renforcé les liens entre les joueurs patriotes!

Bref, voilà les Européens prévenus! Fût-elle diminuée par quelques absences, l’équipe américaine est toujours impressionnante et se déplacera sur le parcours du Marco Simone GC en septembre 2023 avec la ferme intention de conserver son sceptre remporté en 2021 à Whistling Straits.

A la réflexion, on se demande d’ailleurs si ce ne sont pas les Européens qui seront davantage pénalisés par la grande évasion vers les LIV Series. Pour rappel, des champions expérimentés de la taille de Sergio Garcia, Lee Westwood, Henrik Stenson, Ian Poulter, Paul Casey, Martin Kaymer ou Bernd Wiesberger ont cédé à la tentation de la Ligue dissidente et, sauf renversement de situation, ne seront pas autorisés à participer à la Ryder Cup italienne.

On se gardera cependant d’avis tranchés sur le sujet. Qui sait si dans un an, les tensions entre les différents circuits ne se seront pas apaisées et si un compromis n’aura pas été trouvé dans l’intérêt de tous…

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