JBC choisit un enfant harcelé comme modèle

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Coureur cycliste, Jean-Baptiste Claes a, certes, couru trois Tours de France, Milan-San Remo et le Tour des Flandres mais n’a jamais remporté une grande victoire. Son succès n’est venu qu’après avoir abandonné le vélo. Au début des années 1970, il devient entrepreneur et donne ses initiales, JBC, à une chaîne de vêtements (avec un chiffre d’affaires de 159 millions en 2018). Après un essor fulgurant et la reprise en 2013 des 60 points de vente de la société Mayerline, le groupe (Claes Retail Holding) se trouve aujourd’hui doublement touché : par l’explosion des ventes en ligne et par l’essor des commerces de seconde main. Depuis quelques années, les résultats négatifs s’accumulent, ce qui a conduit le groupe à investir 5 millions d’euros dans un plan axé sur l’innovation, le digital et le relooking des magasins qui doivent, selon Bart Claes, actuel CEO du groupe, devenir des living labs. ” Nous aurons ainsi en permanence, explique-t-il, un feed-back de notre clientèle et pourrons adapter notre offre en conséquence. ” Mais ce n’est pas ce relooking qui a fait parler de JBC en Flandre cette semaine, mais plutôt le coup de gueule de la maman de Mathéo, un adolescent d’Harelbeke (Flandre-Occidentale) moqué pour ses cheveux roux. Sensibilisé par l’affaire, JBC souhaite en effet faire de Mathéo le visage de sa prochaine campagne.

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