Galapagos, parfait pour l’émission d’options

Galapagos dispose de 4,4 milliards d’euros de liquidités, qui lui viennent du méga contrat conclu avec l’américain Gilead. Celui-ci a, pour sept ans encore, un droit de regard et d’exclusivité sur tous les principaux médicaments développés par la société.

La biotechnologie exige d’énormes investissements, et des années s’écoulent avant qu’un médicament soit – peut-être – approuvé et commercialisé. Pour certains analystes, Galapagos devrait brûler du cash jusqu’en 2028, voire plus longtemps encore.

La firme a légèrement réduit ses investissements dans la recherche et développement, et licencié 200 personnes. Elle a achevé les neuf premiers mois de l’année sur un chiffre d’affaires de 410 millions d’euros, et une perte nette de 11 millions ; c’est beaucoup, mais bien moins que les 100 millions de 2021.

L’action peut être acquise par l’investisseur patient – jusqu’à quand, nul ne le sait, pas même le nouveau CEO, le Dr Paul Stoffels. Aucune fluctuation très marquée du cours n’est attendue dans les mois qui viennent. Le titre est donc parfait pour l’émission d’options. Car l’analyse technique est claire: que ce soit pour le court, le moyen ou le long terme, la tendance est baissière.

Emission du call

Galapagos mars 2023

au prix d’ex. de 35 EUR

à 9,75 EUR

L’émission de calls est réservée à l’investisseur qui possède les titres (100 actions par contrat). Si le cours ne bouge pas, ou qu’un peu, la prime de 9,75 euros viendra s’ajouter au rendement. Le prix d’exercice étant inférieur au cours, l’option est dite “dans la monnaie”. S’il peut en théorie exercer d’emblée son droit d’achat, l’acquéreur ne le fera pas, car il lui en coûterait 9,75 euros. Sur un cours de 40 euros environ, nous obtiendrions 24% de rendement supplémentaire.

Emission du put

Galapagos mars 2023

au prix d’ex. de 40 EUR

à 3,67 EUR

Ce put nous engage à acquérir les titres à 40 euros si l’acheteur le souhaite. Il percevra alors (40 – 3,67 =) 36,33 euros, soit 9% de moins que le cours actuel. Le risque est donc, pour l’heure, inexistant. Si le cours devait commencer à grimper, il n’atteindrait la première résistance qu’à 53 euros. Identifier un support technique est impossible, car le cours n’a plus été si bas depuis sept ans.

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