Affaire “Reuzegom” à la KULeuven: Gaia fait irruption

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Alors que la décision de chambre du conseil sur un renvoi ou non en correction des 18 membres du cercle étudiant Reuzegom se fera connaître le 4 septembre. Gaia se porte partie civile pour une souris passée vivant au mixer, dans la même affaire. La démarche peut étonner. Explications.

Toute la Flandre attend la décision de la chambre du conseil qui doit se prononcer ce 4 septembre sur le renvoi ou non en correctionnelle de 18 membres du cercle étudiant Reuzegom pour leur participation à un baptême dont les pratiques aussi dégradantes que dangereuses ont entraîné la mort d’un candidat.

Tous sont des fils de bonne famille, ce qui a au demeurant entraîné la délocalisation du dossier d’Anvers vers Hasselt. Le fils d’un des magistrats de ce tribunal figurait en effet parmi les participants.

Les meilleurs avocats de Flandre ayant été mobilisés par les familles des étudiants poursuivis, c’est Sven Mary qui interviendra au nom du père de Sanda Dia, le jeune homme décédé. Un outsider contre l’élite : le public adore cela.

S’y ajoute l’irruption de Gaia qui a décidé de se porter partie civile pour une souris passée vivante au mixer. La démarche peut étonner mais Gaia entend ainsi stigmatiser une nouvelle fois certains “arrangements à l’amiable”.

Poursuivis en 2014 pour avoir maltraité un porcelet, trois membres de Reuzegom s’en étaient à l’époque tirés avec une amende de 400 euros.

Plus fondamentalement, ce drame remet en question l’essence même du baptême étudiant. “Des cortèges d’étudiants à quatre pattes et recouverts de sanie ne sont plus de notre temps”, commente – un peu tardivement – Luc Sels, recteur de la KULeuven, qui invite les cercles d’étudiants à rechercher des alternatives en la matière.

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