Et maintenant, un break de classe

© pg

Malgré l’émergence des SUV, la déclinaison break garde toujours les faveurs du public européen. Ainsi, la Série 5 dégaine aujourd’hui sa septième génération de Touring, conciliant élégance et dynamisme. Capot sculpté, flancs creusés et nervure latérale très prononcée sont les traits marquants d’une silhouette parfaitement proportionnée qui partage de nombreux points de ressemblance avec la berline.

On n’achète pas un break uniquement pour son style mais aussi pour son aspect fonctionnel. Long de 4,94 m, le nouveau Touring dispose d’un coffre au volume variant de 570 à 1.700 l. Une valeur des plus honorables bien qu’inférieure à celle relevée chez Mercedes (670-1.820 l). Il possède, par contre, une botte secrète : sa très pratique lunette arrière à ouverture indépendante qui permet d’accéder à la soute sans avoir à déployer le grand hayon. Ce qui va aussi changer la vie, c’est la largeur de chargement qui a été nettement revue à la hausse. Autre commodité, le cache-bagages et le filet de séparation qui peuvent être logés sous le plancher.

La filiation avec la berline est visible à travers le traitement de l’habitacle et l’impressionnant arsenal technologique autorisant une conduite partiellement automatisée. En devenant Touring, la Série 5 s’alourdit d’une centaine de kilos. Ce qui ne prive pas notre moteur diesel 2.0 de 190 ch de relances énergiques tandis que la boîte auto ZF à huit rapports apporte une douceur et un agrément appréciables. Ce break isole du relief de la route avec talent. Son typage confort filtre toutefois les sensations de conduite, malgré un châssis très efficace. Un choix délibéré de BMW qui répond aux exigences de confort des berlines actuelles.

Christophe

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content